Beaucoup de gens pensent déjà à l’organisation de leur funérailles à l’avance et certain font même déjà part à leur proche de leurs dernières volontés. Lors d’un décès, la question sur inhumation ou crémation se pose toujours et il est capital de se demander si le défunt a émis son souhait. Car il est important de la respecter. Dans le cas contraire, la décision revient aux proches. Mais quelles sont les différences entre l’inhumation et la crémation ?
La coutume traditionnelle : l’inhumation
Partout dans le monde, l’inhumation est une coutume traditionnelle pour les funéraille pratiquée par exemple par le service de pompes funèbres à Lyon. L’inhumation n’est autre que le fait de mettre le corps du défunt en terre d’où le terme « enterrement ». Cette tradition est tout simplement née sur contexte religieux qui fait que l’être humain est né de la terre pour y retourner après la mort. Le conjoint mort sera inhumé dans le tombeau dont son partenaire avait une concession sauf en cas de volonté opposée du défunt.
Si le conjoint ne dispose pas de tombeau, il sera donc de mise d’acheter une parcelle de terrain dans un cimetière pour enterrer le défunt. Vous pourriez vous faire épauler par les pompes funèbres pour cette démarche d’achat de concession. L’inhumation est une étape très importante car c’est le dernier instant avant l’ultime séparation du défunt et de ses proches. La cérémonie peut être religieuse ou laïque comme les proches le désirent. Les proches en profitent pour faire les derniers adieux au défunt. L’inhumation doit être effectuée entre 24 heures et 6 jours après le décès, week-end exclu. Des démarches légales sont cependant à respecter, ce que nous allons voir sur la partie suivante.
Les démarches administratives pour l’inhumation
L’inhumation nécessite une autorisation administrative qui n’est autre que le permis d’inhumer. Ensuite, il faudra demander l’accord de la mairie en signant une demande (signée par le membre de la famille organisateur des obsèques) qui sera ensuite présenté à la mairie avec le permis d’inhumer et l’acte de décès du défunt. C’est après que la date pourra être fixée et la famille devra prévoir l’endroit où reposer le corps du défunt.
Pour un enterrement dans une commune précise, le défunt doit résider dans cette commune, ou être inscrit sur les listes électorales de la commune. L’inhumation dans la commune est aussi autorisée su il possède une sépulture familiale dans l’un des cimetières de cette commune ou y être décédé. Il est également obligatoire d’utiliser un cercueil.
La crémation, de plus en plus répandue
La crémation est l’autre solution lors d’un décès, malgré que cette technique ne plaise pas à tous car donnant l’impression de se débarrasser trop vite du corps du défunt, elle est de plus en plus répandue et plusieurs sont ceux qui désirent opter pour la crémation. Il s’agit d’incinérer le corps du défunt, mais cela nécessite les volontés écrites du défunt ou de la personne qui s’occupe principalement des obsèques.
La crémation consistera à incinérer le défunt dans un cercueil pour ensuite mettre les cendres dans une urne. Le corps sera réduit en cendres grâce à un four chauffé à 900 degrés pour ensuite récupérer les cendres. La famille pourra faire des cendres se dont elle aura envie, les garder ou les répandre dans la nature ou dans une cours d’eau… La crémation ne concerne que le tiers des funérailles en France.
Bien que cette alternative soit de plus en plus prisée depuis qu’il a été de nouveau autorisé en 1883, la décision de respecter les volontés du défunt reste assez difficile pour les proches. Mais beaucoup de gens préfèrent la crémation pour simplifier l’organisation des obsèques par sa famille et par le côté plus économique et écologique de cette solution. En effet, la crémation est largement moins couteuse que l’inhumation. Dans le cas où le défunt ne dispose pas de ressources suffisantes mais a désiré se faire incinérer, la mairie de la commune pourra prendre en charge sa crémation gratuitement après l’obtention d’une autorisation auprès du maire.
La crémation se déroule environ en une heure et demie, et il est préférable que la famille n’y assiste pas mais attend dans un salon annexe.
Les formalités administratives de la crémation
Tout comme l’inhumation, la crémation doit également s’effectuer entre 24 heures et 6 jours après le décès. Depuis le 1er janvier 2017, une personne qui prévoit de se faire incinérer lors de son décès doit absolument s’inscrire sur le registre des prélèvements ou laisser une preuve écrite pour la confier à un proche s’il refuse de faire un don d’organe dans le cas d’une crémation.
Pour obtenir une autorisation de crémation, des démarches administratives doivent être respectées. C’est auprès du maire de la commune que vous pourriez solliciter un permis d’incinérer qui vous sera délivré sur justificatifs. Notamment, une demande de crémation par écrit du défunt ou d’un proche n’ayant pas forcément des liens de parenté qui organise les obsèques du défunt, un acte de décès, et un certificat médical qui précise que le corps ne pose aucun problème médico-légal, qu’il n’y a pas présence d’appareil à pile…
La crémation doit obligatoirement se faire avec un cercueil en bois léger avec une épaisseur de 18 mm contre 22 mm pour l’inhumation et des accessoires combustibles comme des poignées ou emblèmes. Une entreprise de pompes funèbres peut également intervenir pour vous aider dans l’organisation. Elle peut se charger du transport du corps jusqu’au crématorium, vous accompagner dans les démarches des funérailles…